En dépit d’une forte concurrence sur le front des investissements immobiliers, la dégradation des performances demeure très contenue à l’issue du premier trimestre.

Depuis plusieurs mois, le marché des SCPI envoie des signaux qui sans être inquiétants montrent que le les gérants n’ont actuellement pas la tâche facile.
D’un côté, ils doivent faire face à un fort afflux de collecte. Ceci s’est confirmé au premier trimestre. Bien que moins spectaculaire que par le passé, elle est restée soutenue avec 1,2 milliard d’euros au compteur selon MeilleureSCPI.com.
En parallèle, les opportunités d’investissement (à des rendements attractifs) se réduisent. Là encore, le premier trimestre en a été la preuve. Poursuivant une tendance amorcée au cours des trimestres précédents, les gérants de SCPI sont donc allés chercher des débouchés à l’étranger. Sur un total d’investissements de 1,1 milliard d’euros, 370 millions d’euros ont été engagés hors de nos frontières, soit une part de 34% (contre 33% pour les régions françaises).
Force est toutefois de constater qu’en dépit de ces difficultés, les SCPI maintiennent le cap. Au premier trimestre, elles ont dégagé un rendement annualisé de 4,32%. C’est un peu moins que sur l’ensemble de 2017 (4,45%). Mais il faut admettre que le repli est très limité.
C’est d’ailleurs cette ouverture sur l’étranger qui permet de conserver des performances attractives. Pour preuve, alors que le rendement immobilier moyen des derniers investissements des SCPI ressort à 6,51% (dont 5,23% à Paris), celui des investissements étrangers culmine à 6,78%.
Dans ces conditions, MeilleureSCPI.com garde confiance et réaffirme que les SCPI devraient servir en 2018 aux investisseurs un rendement moyen compris entre 4,3% et 4,4%.
