Plus de 8 courtiers sur 10 disent avoir rencontré des complications pour signer les actes authentiques.

Comment les courtiers en crédit ou assurance ont géré la crise sanitaire ? Sans surprise, selon une enquête de la plateforme collaborative Eloa, pendant le confinement, la majorité des courtiers (60%) ont vu leur activité ralentir ou même parfois s’arrêter (30%). Des blocages majoritairement dus au coup d'arrêt de l'économie : ils expliquent ainsi que 57% de leurs clients ont décidé de stopper ou reporter leur projet.
Complications après l'arrêt des visites immobilières
Dans le détail, 85% font état de complications pour signer les actes authentiques, 77% pour suivre l’évolution de leurs dossiers, 62% de difficultés suite à l’arrêt des visites immobilières, et 46% pour transmettre les informations liées au dossier d’un client commun. A l'instar de l'activité des professionnels de l'immobilier, les courtiers n'ont pas été épargnés financièrement : 43% ont connu le chômage partiel et 62% estiment devoir faire face à des problèmes de trésorerie dans les mois à venir, selon l'enquête. Seulement 10% des répondants considèrent ne pas avoir été impactés par la crise sanitaire, permettant à 74% d’entre eux de traiter de nouveaux dossiers.
Des rendez-vous physiques toujours aussi importants
Mais la volonté d'améliorer la digitalisation des process avec leurs clients s'est imposée durant la crise. Dans les mois à venir, 74% des répondants envisagent d’utiliser des outils digitaux pour entretenir leur relation client à distance, 83% pour simplifier le traitement de leurs dossiers et 70% pour collaborer avec leurs partenaires métiers. Toutefois, le présentiel reste un élément important pour 66% des courtiers, puisqu’ils n’envisagent pas de réduire les rendez-vous physiques.
A savoir
Pour faire face à l'évolution des besoins des particuliers, beaucoup de courtiers ne proposent plus sur un seul et unique service. Si le crédit immobilier apparaît comme le produit incontournable pour 100% des sondés par Eloa, 32% s’orientent aussi vers le rachat de crédits et 36% vers la renégociation de crédits. Pour se diversifier, 72% proposent des services additionnels, dans 97% des cas il s’agit de l’assurance emprunteur et dans 35% des cas du crédit consommation.
