
Le cliché du pirate informatique, penché sur son écran d’ordinateur dans l’obscurité, et habillé d’un sweat à capuche, n’est plus du tout d’actualité. Loin de cette image créée par les médias dans les années 90, véhiculant l’image de quelques « geeks » et autres activistes isolés, la cybercriminalité pèse désormais très lourd dans l’économie mondiale, et a encore grandi ces derniers mois, avec la pandémie de coronavirus. Les mesures de confinement imposées partout dans le monde, le télétravail et le basculement d’une partie de l’activité sur le net ont été un formidable booster pour les cybercriminels, qui sont désormais très organisés, et utilisent des outils de pointe, allant de l’intelligence artificielle aux chatbots.