Entretiens annuels : les salariés de plus en plus tentés par une reconversion !
58% des employeurs s'inquiètent de la capacité de leur entreprise à retenir leurs collaborateurs, selon une étude.

(Boursier.com) — Entretiens annuels d'évaluation et entretiens professionnels... La question des salaires sera une nouvelle fois au coeur des préoccupations des salariés cette année sur fond d'inflation galopante, montre une enquête menée par le cabinet Robert Half.
"L'enjeu est important : 58% des employeurs se disent inquiets de la capacité de leur entreprise à retenir leurs collaborateurs, dans un contexte qui demeure majoritairement favorable aux candidats. Et les salariés leur donnent raison : ils sont 59% à partager la même inquiétude", peut-on lire dans cette étude...
Bougeotte et charge de travail
Et les salariés ont toujours envie de prendre le large : Ainsi, 45% des employeurs constatent une augmentation des départs pour des reconversions professionnelles (50% des salariés font le même constat). Côté patrons, il sont 41% à percevoir une hausse du "turnover volontaire" et 33% ont constaté une augmentation du nombre de nouveaux employés quittant l'entreprise dans les douze mois après leur arrivée (38% des salariés).
Si le manque de compétitivité de la rémunération reste le premier facteur d'inquiétude en termes de rétention des talents (cité par 34% des employeurs, 39% des salariés), la charge de travail arrive en 2ème position côté salariés (35%), mais seulement en 4ème pour les employeurs (29%).
Une promotion ?
Interrogés sur les avantages qu'ils seraient prêts à accepter dans le cadre d'une promotion (hormis un salaire plus élevé), les salariés font en priorité ressortir des aspects liés à l'équilibre vie pro/vie personnelle.
Dans le détail, 66% seraient d'accord pour obtenir plus de congés (contre 6% seulement qui déclineraient), 65% accepteraient plus de flexibilité sur les horaires de travail, et 50% plus de télétravail ou de flexibilité par rapport au télétravail... Si les employés sont également preneurs d'un titre de fonction plus élevés (52%), ils sont moins enclins à ce qu'on leur propose des responsabilités supplémentaires (40%).