Boursier.com : Quel est l'ADN de DBT ?

A.B. : DBT est une société industrielle française spécialisée dans les stations de recharge de haute puissance dédiées à la mobilité électrique. Nous concevons, fabriquons et vendons en mode BtoB des bornes de recharge. De plus, notre filiale R3 met à disposition des usagers un réseau de stations de recharge ultra-rapide avec des bornes allant jusqu'à 150 kW...

Boursier.com : Comment fonctionne cette filiale R3 ?

A.B. : Ayant vu le jour en fin 2021, cette entité opère des stations de recharge. Elle vend de l'énergie aux détenteurs d'un véhicule électrique. Un partenariat a été mis en place avec Amundi et la Banque des Territoires pour investir jusqu'à 50 ME...

Boursier.com : Qu'est-ce qui vous distingue de la concurrence ?

A.B. : DBT est le seul acteur de la filière à être à la fois fabricant et exploitant de stations de recharge. Nous maîtrisons en effet la technologie ce qui constitue une véritable spécificité... Pour le client, le prix dans nos stations est lisible et attractif, le paiement s'effectue directement via une Carte Bleue... La fiabilité et la disponibilité de nos stations représentent un atout important.

Boursier.com : Où se situent vos installations ?

A.B. : Nous ciblons les établissements recevant du public en régions comme les chaînes de restauration rapide... Avec le financement 50 ME, R3 a les moyens d'installer 350 sites d'ici 2025 sachant que chaque site compte en moyenne 3 bornes. L'offre standard est de 3 bornes avec 4 points de recharge. En moyenne, une recharge de 30 minutes permet d'obtenir 300 kilomètres d'autonomie.

Boursier.com : Quelle est votre ambition en termes de revenus ?

A.B. : DBT vise le seuil de 50 ME de revenus à horizon 2025 avec 25 ME dans la vente de bornes de recharge et 25 ME dans la distribution d'énergie effectuée à travers les stations.

Boursier.com : La rentabilité est-elle proche ?

A.B. : Nous avons un plan pour atteindre l'équilibre financier au cours de l'exercice 2023... DBT a déjà changé de dimension avec des prises de commandes qui sont passées de 4 ME en 2021 à 15 ME en 2022.

Boursier.com : Le financement via des obligations convertibles va-t-il bientôt prendre fin ?

A.B. : Ce financement offre une possibilité de rebond à des sociétés qui connaissent un passage délicat. Il nous a permis de mettre au point une technologie et d'internaliser le réseau de distribution. Cette dernière mesure prouve son intérêt avec l'augmentation des prises de commandes. Les obligations convertibles sont un passage obligé et temporaire avant un mode de financement plus classique...